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Communiqués, avis et recommandations de la Direction des laboratoires de l'IRSST.
Avis important à tous les intervenants du réseau public québécois de la santé
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Cet infoLabo constitue une fusion des infoLabos 2004-04 et 2005-09 mis à jour.
En milieu de travail, le chrome peut exister sous différentes formes : chrome VI, chrome III et chrome métal. Les composés de chrome VI causent le cancer et se retrouvent rarement présents de façon naturelle dans l’environnement, car ces composés sont principalement fabriqués. Ainsi, les composés de chrome VI sont utilisés dans des industries impliquant des travaux de soudure, de peinture, de teinture, de coloration et de placage électrolytique pour ne nommer que ceux-ci. Tous les composés de chrome VI sont classés dans le RSST selon leur solubilité ou de leur forme respective. Le lecteur pourra également trouver utile de consulter l’infoLABO 2014-06.
Les intervenants qui font une demande d’analyse de chrome hexavalent (VI) au laboratoire reçoivent toujours deux résultats : un premier pour le chrome VI hydro-soluble et un second pour le chrome VI hydro-insoluble. Ce type de résultat est fourni par le laboratoire peu importe le type de composé chrome VI concerné puisque la méthode d’analyse n’est spécifique qu’au chrome VI et non au composé chimique contenant du chrome VI. Par exemple, la méthode d’analyse n’est pas en mesure de différencier le chromate de plomb du chromate de strontium.
Un important travail de laboratoire a été effectué pendant les 2 dernières années pour améliorer le protocole analytique de la méthode IRSST 225.
Traitement du support du filtre
L’info-labo 2008-14 mentionnait la mise en place au laboratoire de l’extraction du support du filtre pour éviter la sous-estimation de la concentration de la fraction vapeur des HAP. On y évaluait également la possibilité d’éliminer le problème à la source, i.e. de retirer le support de la cassette d’échantillonnage IRSST #911 (figure 1).
Mise en contexte
Selon le site internet de Service du répertoire toxicologique de la CSST : « Le xylène commercial est un mélange qui contient des pourcentages variables d'isomères du xylène (ortho-xylène, méta-xylène, et para-xylène), d'éthylbenzène et de certaines impuretés (exemple : triméthylbenzène, phénol, thiophène, pyridine, toluène, pseudocumène, benzène, hydrocarbures non aromatiques). Le m-xylène est toujours l'isomère le plus abondant. La proportion des différents constituants dépend de la provenance du xylène. À titre d'exemple, le xylène provenant du pétrole par le procédé de reformage catalytique a la composition type suivante : 25 % d'ortho-xylène, 40 % de méta-xylène, 20 % de para-xylène et 15 % d'éthylbenzène; le xylène provenant du pétrole via l'essence de craquage est de composition typique suivante : 17 % d'ortho-xylène, 23 % de para-xylène, 37 % de méta-xylène, et 23 % d'éthylbenzène. ».
Dans le cadre d’une activité de recherche de l’IRSST, le Guide d'utilisation sécuritaire des isocyanates a été mis à jour et la nouvelle version est désormais disponible sur le site internet de l’Institut. Le Guide de prévention pour une utilisation sécuritaire des isocyanates – Démarche d’hygiène du travail s’adresse aux employeurs et aux travailleurs québécois ainsi qu’aux différents intervenants en santé et en sécurité du travail. Les utilisateurs des services de laboratoire de l’IRSST y trouveront leur compte, notamment grâce aux notions d’anticipation, d’identification et d’évaluation de l’exposition aux isocyanates qui sont présentées dans le Guide.
Un nouveau service d’analyse des métaux en fraction inhalable est disponible au laboratoire de l’IRSST. Les métaux pouvant être déterminés sont les mêmes que ceux prélevés en poussières totales, c’est-à-dire sur cassette fermée (25 ou 37 mm), et analysés selon la méthode IRSST 362 ou, pour le béryllium, la méthode IRSST 359. Rappelons que la fraction inhalable des poussières aéroportées est décrite dans la section 2.3 Aérosols du Guide d’échantillonnage des contaminants de l’air en milieu de travail de l’IRSST. Le prélèvement s’effectue avec un échantillonneur IOM (Institute of Occupational Medecine) et la détermination des métaux est effectuée par ICP-MS (Inductively Coupled Plasma Mass Spectrometry).
D'abord, il est important de bien comprendre que le nom de la substance tel que retrouvé dans l'annexe 1 du RSST peut faire référence à deux notions distinctes, soit l'appellation et l'expression. Ainsi « Aluminium, fumées de soudage» (exprimée en Al) fait appel à tous les composés d'aluminium qui pourraient se retrouver dans les fumées de soudage et la valeur de la VEA est exprimée en Al. Le résultat d'analyse fourni par le laboratoire étant exprimé en Aluminium total, le résultat est directement comparable à la VEA.
Les expositions au plomb mènent à des intoxications aiguës ou chroniques dont la maladie reconnue est le saturnisme. La surveillance biologique des travailleurs est couramment réalisée à partir de mesures de plomb sanguin. Il est connu que le saturnisme peut se diagnostiquer de différentes façons mesurable ou non mesurable en laboratoire. Des symptômes tels que nausée, maux de tête, perte d'appétit, douleur, insomnie, irritabilité sont quelques exemples de conséquences non mesurables en laboratoire associées au saturnisme. À ces exemples s'ajoute l'anémie, avec la particularité de pouvoir être déterminée en laboratoire lors du dosage de niveaux d'hémoglobine dans le sang par CO-oxymétrie. Les conséquences d'une exposition au plomb peuvent donc être directement suivies à partir d'une telle mesure.
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