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Communiqués, avis et recommandations de la Direction des laboratoires de l'IRSST.
Depuis le mois d’août 2018, la Direction des laboratoires de l’IRSST offre un nouveau média d’échantillonnage pour la détermination des métaux dans l’air : les Solu-Sert™. Dans l’infoLABO 2018-11, il était mentionné que ces nouveaux médias remplaceraient les filtres d’esters de cellulose mélangés (ECM) non prépesés 905 (37 mm) et 915 (25 mm). C’est donc dès janvier 2019 que la commande de médias 905 et 915 ne sera possible que pour les analyses du calcium, de l’argent et pour les analyses sous-traitées nécessitant un filtre ECM. Les médias 905 et 915 en circulation continueront néanmoins d’être analysés jusqu’à écoulement complet des médias qui sont en votre possession.
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La Direction des laboratoires offre désormais un nouveau média d’échantillonnage pour la détermination des métaux dans l’air. Celui-ci consiste en un filtre muni d’une capsule, fait d’esters de cellulose mélangés (ECM). Ce nouveau média est analogue à l’Accu-CapTM (code matériel 910), fait de chlorure de polyvinyle (CPV), utilisé pour la mesure gravimétrique des poussières aéroportées. Le nouveau média ECM, du nom commercial Solu-SertTM, est disponible en deux versions : 25 mm (code 990) et 37 mm (code 992) et ne sont pas prépesés. L’objectif de cette mise en service est le remplacement, à court terme, des matériels 915 (25 mm) et 905 (37 mm) qui consistent en des filtres ECM simples non-prépesés pour la détermination des métaux dans l’air à l’IRSST.
La Direction des laboratoires désire aviser ses clients d’un changement dans la pratique du Service à la clientèle (SAC-labo) quant aux échantillons destinés à l’analyse de la silice cristalline dans l’air. Par le passé, l’analyse gravimétrique (mesures pondérales produisant un résultat de poussières respirables) était de facto effectuée sur ces échantillons. Il s’avère que cette analyse, préalable à l’analyse de la silice par diffraction des rayons X (DRX), n’est plus pertinente pour beaucoup de situations rencontrées en hygiène du travail. Toutefois, la gravimétrie est nécessaire dans le cas où le demandeur veut déterminer l’importance relative de silice cristalline dans les poussières prélevées par le média collecteur.
La Direction des laboratoires de l’IRSST a bonifié son service analytique pour la détermination des particules diesel, en rendant disponible dès maintenant un nouveau média d’échantillonnage de diamètre 37 mm. Ce nouveau média, identifié par le code matériel 953, est en tout point similaire au média 952 de 25 mm qui est disponible depuis la mise en service de la méthode IRSST 388 Détermination des particules diesel (exprimées en carbone total) dans l’air.
L’utilisation des trousses de frottis 3070 (filtre ECM) sera désormais réservée pour les métaux dont l’IRSST n’offre pas le service analytique et qui doivent être sous-traités.
La Direction des laboratoires de l’IRSST offre désormais un service d’analyse pour la détermination des particules diesel exprimées en carbone total. Il s’agit de la méthode IRSST 388 intitulée Détermination des particules diesel (exprimées en carbone total) dans l’air, qui constitue une réplique de la méthode NIOSH 5040 Diesel particulate matter version 3 du 15 mars 2003 publiée par le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH).
En milieu de travail, le chrome peut exister sous différentes formes : chrome VI, chrome III et chrome métal. Les composés de chrome VI causent le cancer et se retrouvent rarement présents de façon naturelle dans l’environnement, car ces composés sont principalement fabriqués. Ainsi, les composés de chrome VI sont utilisés dans des industries impliquant des travaux de soudure, de peinture, de teinture, de coloration et de placage électrolytique pour ne nommer que ceux-ci. Tous les composés de chrome VI sont classés dans le RSST selon leur solubilité ou de leur forme respective. Le lecteur pourra également trouver utile de consulter l’infoLABO 2014-06.
Les intervenants qui font une demande d’analyse de chrome hexavalent (VI) au laboratoire reçoivent toujours deux résultats : un premier pour le chrome VI hydro-soluble et un second pour le chrome VI hydro-insoluble. Ce type de résultat est fourni par le laboratoire peu importe le type de composé chrome VI concerné puisque la méthode d’analyse n’est spécifique qu’au chrome VI et non au composé chimique contenant du chrome VI. Par exemple, la méthode d’analyse n’est pas en mesure de différencier le chromate de plomb du chromate de strontium.
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