Résumé

Près du tiers des accidents indemnisés par la CSST chaque année se produit aux membres supérieurs et dans près de 80 % des cas, la main est le siège des lésions. Il s'agit souvent de coupures ou de piqûres causées par la manipulation d'outils ou d'objets coupants. L'utilisation de gants de protection adéquats pourrait éliminer un grand nombre de ces lésions ou du moins, en minimiser la gravité. Face au nombre important de gants qu'offre le marché et à l'absence de moyens d'évaluation, l'utilisateur peut difficilement faire un choix qui répondra réellement à ses besoins.

Ce projet a déjà permis le développement d'une méthode pour évaluer la résistance à la coupure de tous les matériaux, naturels ou synthétiques, utilisés dans la fabrication des gants de protection. Avec cette méthode, la résistance à la coupure des gants de protection peut être évaluée. L'étude a démontré que les gants les plus résistants à la coupure sont faits en fibres de Kevlar ou de Spectra™ renforcées avec des fils d'acier. Les gants les moins résistants sont faits en caoutchouc naturel, en nitrile, en néoprène ou en cuir non doublé. La méthode d'essai développée est présentement considérée par les organismes de normalisation ISO, ASTM, CEN, ACNOR et BNQ comme méthode d'essai pour évaluer et classifier la résistance des gants de protection à la coupure.