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L’ingénieur Réal Bourbonnière de l’IRSST a rédigé, depuis mai 2000, une douzaine de chroniques SST qui sont parues dans le magazine Électricité Québec, publié par la Corporation des maîtres électriciens du Québec. Ces chroniques abordent des sujets variés dans le domaine de la sécurité des machines : dispositifs d’arrêt d’urgence, commandes bimanuelles, verrouillage et interverrouillage, détecteurs surfaciques, règles de prudence, etc. Pour faciliter l’accès et la consultation de ces chroniques, l’IRSST les a réunies dans un même fichier.
«… transmettre cette information à l’automate programmable qui arrêtera la machine dès qu’on ouvrira le protecteur.» Avant d’en arriver à une telle solution, il aura fallu se poser plusieurs questions. Voici le premier article d’une série sur la sécurité des machines et des systèmes de production, qui traitera du choix, de l’utilisation et de l’application de dispositifs de protection installés sur les machines pour la réducton des risques.
Nous avons déjà vu dans les articles précédents de la chronique, que les dispositifs de verrouillage et d’interverrouillage sont généralement associés à la détection de la position d’un protecteur physique. Lorsque l’utilisation d’un tel protecteur n’est pas possible, il faut faire appel à d’autres types de dispositifs de protection dans le but de réduire les risques d’accidents ou, encore mieux, de les éliminer complètement.
Dans le domaine de la sécurité, l’utilisation des faisceaux optiques ne se limite pas uniquement aux barrages immatériels et aux détecteurs mono-faisceaux de sécurité. Ces dispositifs, qui sont habituellement constitués d’au moins un émetteur et d’un récepteur, sont conçus de façon à détecter la rupture d’un ou de plusieurs faisceaux optiques. D’autres dispositifs utilisent la lumière pour déterminer la distance d’une cible. Il existe plusieurs variantes de ces dispositifs employés dans l’industrie qui font appel aux principes de radar et d’interférences d’un faisceau laser.
À première vue, le choix et la conception d’un dispositif de commande bimanuelle peuvent paraître simples, mais comme pour la très grande majorité des solutions en matière de sécurité des machines, ils doivent reposer sur une analyse des risques telle que proposée par la norme ISO 14121.
En prévision des nombreuses situations anormales pouvant se produire sur une machine, la fonction d’arrêt d’urgence devrait être reliée de façon à agir directement sur le plus grand nombre de constituants de la machine pour parer à l’ensemble des conséquences des perturbations possibles.
Les lecteurs assidus de cette chronique auront tôt fait de comprendre que le sens du mot sécurité a ici une dimension beaucoup plus riche et qu’il ne s’agit pas simplement de «brancher un bidule pour arrêter la machine». Les dispositifs de sécurité ne sont en effet que la pointe de l’iceberg si on les compare aux notions qui auront servi à choisir et mettre en œuvre les solutions.