Résumé

Les travailleuses et travailleurs responsables de l’opération et de la maintenance des stations d’épuration des eaux usées (STEP) sont exposés à des agents biologiques par le biais des bioaérosols. Ils sont générés lors de différentes étapes de traitement et d’autres activités jugées à risque. Une fréquence plus élevée de gastro-entérites et de maladies respiratoires est rapportée chez ces travailleuses et travailleurs, comparativement à la population générale. Même si des équipements de protection individuelle sont utilisés pour limiter leurs risques d’exposition, il est souhaitable d’éliminer ou de réduire la production de bioaérosols et leur dispersion en contrôlant la source.

Les efforts entrepris pour réduire la consommation d’eau potable, notamment par la réutilisation des eaux de pluie, risquent d’entraîner une plus grande concentration biologique des eaux usées à traiter. Cette situation pourrait augmenter les risques encourus par ces travailleuses et travailleurs. Il est donc primordial d’intervenir à la source et d’identifier des solutions pour réduire la concentration de pathogènes et la quantité de bioaérosols émis dans les stations d’épuration des eaux usées.

Ce projet de recherche vise à identifier les facteurs d’opération et de contrôle des procédés et des systèmes de traitement de l’air permettant de réduire à la source l’exposition des travailleuses et travailleurs aux bioaérosols produits par les stations d’épuration des eaux usées.