IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail

L’absence d’éosinophilie bronchique est-elle un facteur de mauvais pronostic de l’asthme professionnel?

Résumé

L’asthme professionnel (AP) étant une des maladies pulmonaires professionnelles les plus répandues, la CSST a instauré un programme de détection et de compensation permettant de retirer les personnes atteintes de leur milieu de travail dès que le diagnostic est posé. Malgré cette approche proactive, 70 % des travailleurs affectés continuent de manifester des symptômes d’AP après leur retrait de l’exposition à l’agent causal. Une étude récente a démontré que l’état de santé de ceux qui présentaient une éosinophilie bronchique au moment de leur exposition à l’agent professionnel en cause évoluait pour le mieux suivant leur retrait, ce qui n’était pas le cas des autres. L’objectif de cette activité est d’évaluer si l’absence d’éosinophiles pendant l’exposition à l’allergène responsable de l’AP lors du diagnostic permet d’identifier un groupe de travailleurs dont le pronostic est plus défavorable à long terme, même après leur retrait de l’exposition. S’il s’avère que la condition des sujets sans éosinophilie évolue moins bien que celle de ceux qui en sont pourvus, il faudrait prévoir un suivi plus long dans leur cas et peut-être l’essai d’autres thérapeutiques que celles qui leur sont actuellement offertes.

Informations complémentaires

Type : Projet
Numéro : 0099-7690
Statut : Terminé
Année de fin du projet : 2012
Équipe :
  • Catherine Lemière (Hôpital du Sacré-Coeur)
  • Lucie Blais (Hôpital du Sacré-Coeur)
  • Lisa Téolis (Hôpital du Sacré-Coeur)
  • Amélie Forget (Hôpital du Sacré-Coeur)