IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail

Pour une conception plus sécuritaire des mines souterraines

  •   22 juin 2017

Montréal, le 22 juin 2017 – Afin de permettre une conception plus sécuritaire des excavations souterraines, des chercheurs viennent d’élaborer une méthodologie novatrice et performante de mesure des contraintes in situ dans les mines. Basée sur une combinaison d’équipements de pointe et d’une méthode d’interprétation par approche inverse, cette méthodologie change radicalement la façon de réaliser et d’interpréter les mesures de contraintes à l’aide de la technique du doorstopper modifié. La méthode d’interprétation développée serait aussi applicable à l’ensemble des techniques basées sur le principe de récupération. Jusqu’à maintenant, les techniques les plus couramment utilisées se heurtaient à des limites importantes sur le plan de la fiabilité et de la précision, laissant planer des doutes sur la représentativité des résultats obtenus, exposant ainsi les travailleurs miniers à des risques potentiels difficiles à évaluer. « Avec cette nouvelle méthodologie, le secteur minier disposera d’une des techniques les plus flexibles et performantes qui soit », explique le professeur Robert Corthésy, du Département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal, qui possède une expérience de plus de 35 ans dans le domaine.

Robert Corthésy

La méthode développée se caractérise surtout par sa très grande polyvalence. Tout en étant plus performante, elle permet aussi de réaliser des mesures d’une grande justesse dans des contextes géologiques très variés tenant compte du comportement réel de la roche. « Les ingénieurs miniers ne seront plus limités à prendre des mesures dans des massifs de roches saines, sèches et peu fracturées. Cette méthode ouvre donc des possibilités qui n’existent pas en utilisant des techniques de surcarottage conventionnelles », précise le professeur Corthésy. De plus, les coûts associés à cette méthode sont comparables à ceux des autres approches.

Financée par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), l’étude s’intitule Secteur minier – Approche intégrée de mesure de contraintes in situ par méthode inverse et peut être consultée sans frais à www.irsst.qc.ca.

Pour en savoir davantage sur les recherches de l’IRSST, suivez-nous sur le Web, Twitter, Facebook, LinkedIn ou YouTube.

-30-

Source
Jacques Millette
Responsable des affaires publiques
IRSST