Résumé

Même munis d'alarmes de recul, les véhicules faisant marche arrière constituent un danger potentiel pour les travailleurs. Depuis 15 ans, les chantiers de construction du Québec ont connu au moins 22 accidents mortels qui pourraient leur être attribuables. Cette recherche visait à déterminer les caractéristiques acoustiques optimales des alarmes de recul et leur emplacement idéal sur les véhicules. Une première phase a permis de dresser l'inventaire des alarmes et des véhicules sur les chantiers et de recueillir de l'information sur les alarmes existantes, les brevets, les normes et règlements ainsi que sur les véhicules impliqués dans ce type d'accidents.

La seconde phase a permis de mieux cerner les limites des alarmes actuelles, alors que la dernière a permis la mise au point d'un simulateur d'alarme de recul. Ainsi, grâce à ce simulateur, il a été possible de déterminer que le signal d'alarme le plus audible était de type pulsé, d'intensité inférieure à 100 dBa, et qu'il devrait comporter trois fréquences : 1 000, 1 150 et 1 300 Hz. Elle a également permis de déterminer où placer l'alarme, selon le type de véhicule.