Résumé

Datant des années 1970, les loges de conduite du métro de Montréal comportent des sièges de confection rudimentaire, qui n'atténuent pas les vibrations. Deux premières études d'une programmation de recherche ont permis de dresser le portrait des problèmes de santé des opérateurs du métro, de décrire leur travail et de caractériser les vibrations globales du corps auxquelles ils sont exposés. Elles ont aussi permis d'élaborer des critères de conception visant l'amélioration de leur loge et de leur siège en tenant compte des contraintes, notamment l'espace restreint. Ce troisième projet a permis de sélectionner et d’expérimenter un nouveau siège répondant à ces critères. Pour favoriser un choix optimal, les dimensions ergonomiques et vibratoires ont été considérées simultanément au cours d'essais en laboratoire et en situation de travail réelle. Au terme de cette étude, la Société de transport de Montréal dispose d'un prototype de siège ainsi que d'un bilan des apports et des limites des modifications proposées relativement à la santé, à la sécurité et à la réalisation des tâches des opérateurs. Ce bilan a guidé les décideurs dans l'implantation du siège. La démarche élaborée pendant cette activité peut servir à d'autres projets de conception d'un poste de conduite.