À propos de la démarche
Avant l’élaboration de plans d’action et l’implantation de mesures visant à réduire la violence, des facteurs de risque précis liés à l’organisation du travail devaient être identifiés dans chacun des centres.
Les facteurs de risque ont été identifiés en DEUX ÉTAPES:
Des données statistiques recueillies en 2001 (Malenfant et coll., 2001) proposaient un portrait des perceptions des agents de la paix sur leur santé en général et leur santé au travail, ainsi que sur les taux d’exposition aux contraintes du travail et à la violence en milieu de travail.
Des entretiens qui se sont déroulés entre 2001 et 2003 (54 entrevues individuelles et 9 entretiens de groupe) permettaient pour leur part:
De comprendre le contexte dans lequel se sont construits certains facteurs de risque dans le milieu de travail, de voir comment ils étaient vécus au quotidien par les agents des services correctionnels;
Exemple: les entretiens ont mis en évidence à quel point l’arrivée massive de nouveau personnel fragilise les groupes et génère de nombreuses tensions dans les équipes.
De mieux comprendre les particularités du milieu carcéral, les règles officieuses qui y prévalent, mais aussi les conditions dans lesquelles évoluent les prisons et les changements avec lesquels ces milieux doivent composer;
Exemple: révision de la mission carcérale, féminisation des emplois, alourdissement de la clientèle, etc.
D’identifier des problèmes concrets dans les pratiques de gestion en milieu carcéral afin de faciliter par la suite l’identification de cibles d’action.
Au moment du démarrage de la démarche d’intervention, un questionnaire fut distribué auprès de l’ensemble des agents des services correctionnels, permettant:
Ce questionnaire servait aussi de première mesure pour évaluer par la suite (voir étape 5) l’impact des interventions sur les contraintes psychosociales du travail, sur la santé des travailleurs et sur la diminution de la violence en milieu de travail.
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Il est possible de consulter le questionnaire, en annexe du rapport final.
Dans tous les cas, TOUS les agents des services correctionnels ont été invités à participer aux entrevues comme aux questionnaires. À l’issue de cette collecte d’informations, des problèmes précis ont pu être identifiés, par exemple: