À propos de la démarche
Cette étape s’est concrétisée en 2004 par la signature d’ententes:
Par ces ententes, chacun des établissements s'engageait à créer un comité local paritaire nommé « groupe de soutien à l’intervention » (GSI), chargé à la fois d’identifier des cibles concrètes d’intervention adaptées à sa situation, à donner priorité aux actions à entreprendre et à les mettre en place. Chacun de ces comités était formé d’un représentant local du syndicat, de représentants de la gestion, d’agentes et d’agents des services correctionnels et de membres de l’équipe de recherche. Ces comités étaient soutenus par un « groupe de coordination » (GC), chargé de la réalisation des objectifs à l’échelle provinciale, et composé de membres patronaux et syndicaux des trois établissements expérimentaux, d’un représentant ministériel, d’un représentant syndical provincial et des chercheurs.
Ces ententes impliquaient également la désignation d’un responsable de projet, un engagement à appuyer et à faciliter la mise en œuvre des mesures retenues dans le cadre des plans d’action, ainsi que la libération du personnel devant participer aux comités.
Au verso de chacune de ces ententes figurait un échéancier permettant de prévoir dans le temps les différentes activités composant les cinq étapes de la démarche.
Tout au long de la démarche, une communication libre et transparente a été maintenue à la fois avec la haute direction de chacun des établissements et l’ensemble des agents des services correctionnels, selon différentes modalités. Par exemple, des rencontres régulières ont été tenues avec la haute direction et les syndicats dans le but de les tenir informés de l’évolution de la démarche. Par ailleurs, les comptes rendus des réunions étaient affichés dans des endroits publics pour les rendre accessibles à tous.
Enfin, l’équipe de recherche a mis sur pied un « bulletin » appelé INFO-Ripost, afin de tenir informé l’ensemble des agents des services correctionnels ne participant pas aux travaux des comités internes.
Distribué à chacune des étapes de la démarche, à la fois au niveau local, dans les établissements participants, et au niveau provincial, ce bulletin répondait à plusieurs objectifs:
1. Informer de la démarche entreprise (début et fin)
2. Sensibiliser le personnel à la violence au travail dans le milieu carcéral
3. Inviter les agents à participer aux activités de la recherche prévues pour l’évaluation de la démarche
(questionnaires et entretiens - voir étape 5)
4. Effectuer le suivi sur la démarche en cours et ses résultats:
a. Annonce des changements implantés, à la fois aux niveaux local et provincial
b. Divulgation des résultats de l’évaluation de la démarche par la recherche